Article très intéressant, merci !
Quelques remarques cela dit.
C’est bizarre de qualifier LFI de gauche progressiste implicitement à la gauche conservatrice de Wagenknecht.
Rappel : LFI, c’est un refus de condamner ce qui se passe dans la plupart des théocraties du monde, c’est la plus forte proposition de subvention de l’essence à la dernière présidentielle, c’est l’investiture et le soutien d’un député antisémite et anti-vélo en banlieue…
Le terme “progressisme” ne peut en aucun cas se résumer à un soutien vague de la communauté LGBTQ… Encore un exemple : propager les accusations d’islamophobie, c’est objectivement être en faveur d’une religion qui est une des forces principales du conservatisme dans le monde. Mettre la lutte contre la critique des religions sur le même plan que la lutte contre le racisme, c’est risquer de faire beaucoup de mal à cette dernière.
De même, soutenir l’immigration, c’est difficile de mettre cela dans un registre progressiste je trouve. C’est un sujet à part entière. Une grande partie de l’immigration sans retour, qui draine beaucoup de profils qualifiés (les ingénieur(e)s Marocains par exemple) c’est un appauvrissement du pays d’origine. Et l’immigration des gens non qualifiés, c’est un nivèlement par le bas des conditions de travail dans le pays hôte. Progressiste, donc ? C’est beaucoup plus nuancé que ça.
le changement de pied est durable : LFI est motrice d’un rassemblement inédit des gauches aux législatives de 2022, réédité en 2024.
En 2024, LFI n’est pas particulièrement motrice de la NFP. Pas plus que d’autres.
Autre point : je ne comprends pas cette affirmation.
Alors que dans l’article cité, il est indiqué :
Faut savoir : être au pouvoir, c’est stagner électoralement ?
Rappel : en France, la gauche perd toutes les élections. Toutes.